-
Fragments d’atelier n°1
Après les trois derniers billets, consacrés entièrement au jour des bois, changement de décors pour un billet légers et amusant, qui ravira surement les curieux. Inspirée par le tag « art vs artist » qui circule sur Instagram, j e vous parle un peu des bijoux et de moi sous l’angle d’un le saviez-vous et d’un portrait décousu. Si vous restez jusqu’à la fin, vous découvrirez une annonce importante, des spoils, et une petite « love-list » qui sent bon le printemps ! Portrait décousu .Anne. .Bientôt 36 ans (je suis un taureau du premier décan) .Créatrice de bijoux (exclusivement) depuis 2015 .Vit sur un ancien bois, à la lisière…
-
Premier regard : « Les esprits de la forêt »
La forêt, poumon du monde regorgeant de vie, a parfois un cœur bien sombre. Repaire de sorcières, de voleurs, de parias, et d’animaux sauvages, elle inquiète celui qui s’y promène et qui voit la lumière rassurante du soleil disparaitre à mesure qu’il s’enfonce en elle. Elle était, jadis, toujours source de méfiance. Et quand un être aimé n’en revenait pas, ou qu’un enfant s’y perdait, les anciens savaient… Savaient de quelles mains ils avaient périt. Car ces craintes ont donné naissance à un riche folklore de créatures toutes plus dangereuses les unes que les autres. Ne t’éloignes pas du chemin; ne cueille pas de jacinthe sauvage… Et surtout ne prend…
-
Confession d’artisane ou les divagations d’un jour de pluie.
Quand je fais un effort pour cesser de vivre en moi-même (où je me sens pourtant plutôt bien) et pour m’ouvrir davantage au monde – vivre avec mon temps ; j’ai toujours, fatalement, ce recul sauvage. Ce claquement violent de l’élastique trop tendu. Je pense que beaucoup de personnes sont tournées comme ça… C’est un mal du siècle. Souvent, ce monde du dehors (celui de l’homme j’entends) m’apporte joies et inspirations. J’aime le rencontrer sur les marchés ; j’aime découvrir sur les réseaux ce qui le passionne et ce qui l’inspire – ce qu’il créé. Mais trop souvent, aussi, je me trouve confrontée à ce qu’il n’arrive pas à la…
-
Du Matériel [ask Lorliaswood #2]
Ce mois-ci, entre la préparation du festival Normannia et de la collection Forest Day – qui vont se succéder très vite, beaucoup de choses se passent dans l’atelier sans que je ne puisse les partager pour le moment. Alors, pour vous faire patienter, et en attendant les prochaines nouveautés de la boutique, j’ai pensé que nous pourrions poursuivre le jeu des questions-réponses commencé cet été. Le sujet du jour sera le matériel que j’utilise pour mes créations. Si vous souhaitez lire la première partie sur l’inspiration, c’est par ici : De l’inspiration [ask Lorliaswood #1] 1) Comment choisies-tu tes pierres ?(Magali) C’est une vaste question. Et, parce que j’ai un…
-
Premier regard : « Minuit dans le jardin d’Hiver »
Il est minuit dans le jardin de l’Hiver… La nuit est immobile et silencieuse. Adossée à flanc de lune, elle attend les autres convives. Des esprits de la saison froide, « la longue nuit » est toujours le premier à venir au jardin. Elle a déjà déposé sa gemme de cordiérite dans la vasque de marbre blanc qui accueillera, le temps du conciliabule, les joyaux de puissance de chacun. « La tempête froide » ne tarde pas à la rejoindre, envahissant le jardin d’un souffle bleu qui soulève les feuilles mortes et fait trembler les pavés. Saisissant sa flamboyante marquise de labradorite dans son poing, elle tire un coup sec pour détacher le collier…
-
Premier regard : « The Witch », une collection magique…
La sorcière est, à bien des égards, un être hybride. Elle se tient entre les mondes – celui des hommes, de la nature ; entre lumière et obscurité ; anciennes et nouvelles traditions… J’ai toujours eu un amour inconditionnel pour le genre humain mais je recherche aussi souvent que possible à le fuir pour la paix des bois. Baptisée par choix dans la foi chrétienne, j’ai fini par adopter une spiritualité païenne. Jouissant d’un confort moderne, je m’entoure d’objets et de vêtements anciens dont mon âme se sent plus proche… Je me sens, en résumé, moi-même hybride. Il n’est donc pas étonnant que j’ai développé autant d’empathie pour la figure…